Cet ancien « champion de course » vient d’être retrouvé agonisant dans un champ

Après un signalement, l’association St. Landry Parish Animal Control and Rescue (SLPAC), située à Opelousas, en Louisiane (États-Unis), a découvert un animal malade et trop faible pour se lever.

 

Alarmés par l’état famélique du cheval, les bénévoles ont aussitôt appelé un vétérinaire, qui n’a hélas rien pu faire. La colonne vertébrale de Dr Drip était infestée d’asticots, et son corps abandonnait peu à peu ses dernières forces. Les volontaires ont alors décidé que la seule solution était d’abréger au plus vite ses souffrances : le cheval a été euthanasié

C’est un tatouage dans sa bouche qui a permis d’identifier la pauvre bête. Un homme, Jermaine Doucet Jr., a finalement été arrêté, et il fait désormais face à des accusations de cruauté envers un animal.

 

Malheureusement, le destin de Dr Drip n’est pas isolé, et nombreux sont les anciens chevaux de compétition qui subissent une maltraitance similaire. Marty Irby, membre de l’association Humane Society of the United States, explique que ces animaux sont presque « produits » à la chaîne, tant la demande est importante. Il rajoute :

 

[Les propriétaires] se moquent du cheval – ils le traitent comme un objet, pas comme un être vivant.

Cependant, les choses semblent peu à peu changer. De plus en plus de programmes permettent à d’anciens chevaux de compétition de prendre une retraite paisible et d’échapper à un destin funeste. Marty Irby conclut :

 

Les spectateurs et les participants peuvent faire la différence en exigeant plus de qualité. Les gens peuvent vraiment avoir un impact.

Les associations de protection animale dénoncent depuis de nombreuses années l’horreur des coulisses des compétitions hippiques. Un article du New-York Times publié en 2012 estimait ainsi qu’une vingtaine de chevaux mourraient sur les hippodromes américains chaque semaine, notamment à cause de surdoses de médicaments supposés décupler les performances des animaux.

 

Les affaires de cruauté à l’égard des chevaux sont également monnaie courante. Une enquête de l’association Peta (Pour un traitement éthique des animaux) datant de 2014 s’en prenait ainsi à de célèbres cavaliers américains, les accusant – entre autres – de brutaliser leurs animaux avec des chocs électriques.

 

 

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