Un père crie sa colère après que son bébé en détresse respiratoire ait été refusé aux urgences

En direct sur BFMTV, le papa d’une petite fille a dit sa colère et son incompréhension. Son enfant de un an avait été refusée à l’hôpital alors qu’elle se trouvait en urgence vitale.

Selon des informations partagées par BFMTV, dimanche 10 mars 2024, une petite fille âgée d’un an a été refusée de l’entrée des urgences pédiatriques de Saintes, un hôpital de Charentes-Maritimes, faute de place, alors qu’elle se trouvait en détresse respiratoire. Elle y avait pourtant été envoyée sous les recommandations d’un médecin quelques heures plus tôt. Une semaine plus tard, son père ne décolère pas. Il a rapporté le déroulé des faits au micro de BFMTV et expliqué pourquoi il demeurait choqué par la situation.

Dimanche 10 mars 2024, donc, l’hôpital n’était pas capable d’accueillir l’enfant à cause d’un manque de places. Le père se serait vu refuser l’entrée malgré le caractère urgent de la situation« Mais sans qu’on nous dise où aller pour qu’elle soit prise en charge », se souvient-il. Il aurait alors contacté un hôpital se trouvant à 50 km de là où il se trouvait, mais impossible de savoir si le service était disponible. Pendant ce temps-là, l’état de sa fille se dégradait de plus en plus.

Le papa de la petite file refusée à l’hôpital ressent « de la colère, de l’incompréhension »

Un rendez-vous aurait alors été pris au téléphone avec le Smur, relais direct du Samu, pour que sa petite fille soit acceptée dans l’hôpital où elle avait été refusée quelque temps plus tôt. Finalement, une fois là-bas, le papa indique qu’il a fallu attendre quatre heures pour qu’elle soit transférée dans un hôpital voisin. « On ressent de la colère, de l’incompréhension, et on se demande comme, en France, en 2024, on peut être amené à fermer les yeux devant des urgences vitales par manque de place », a-t-il déclaré.

Reçue le 17 mars 2023, Agnès Ricard-Hibon, porte-parole de la Société française de médecine d’urgence a tenté d’expliquer cette situation. Malheureusement, déplore-t-elle, tous les hôpitaux ne sont pas dotés des plateaux techniques pour s’occuper au mieux des patients, en détresse vitale soient-ils. Le problème est donc encore une fois liés à un manque de moyens, sujet sur lequel alerte le personnel soignant depuis un très grande nombre d’années sans pour autant être entendu. Malgré une hausse des effectifs salariés du secteur public hospitalier de 2,7 % entre 2018 et 2021, les difficultés de fonctionnement se sont accrues en raison de nombreux facteurs qui pèsent aujourd’hui sur le personnel.

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