Jean Dujardin a finalement réagi aux avis négatifs reçus sur sa performance à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby.
Depuis le 8 septembre dernier, la France vit à l’heure du ballon ovale. Pour cette dixième édition de la Coupe du monde de rugby à XV, ce sont les Bleus qui reçoivent. Presque autant que la victoire des hommes de Fabien Galthier contre les ô combien craints néo-Zélandais lors du match d’ouverture de la compétition, la cérémonie d’ouverture a suscité de nombreuses réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux, X (anciennement Twitter) en tête.
Les différents tableaux de ce spectacle mené par un Jean Dujardin plus frenchy que jamais ont, en effet, fait grincer des dents quelques journalistes. Manifestement pas amateurs du cliché « béret-baguette », ceux de Libération ont titré au lendemain de cette première rencontre : « Cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby : allez la Rance ! »
LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DU MONDIAL DE RUGBY A DÉRANGÉ
De son côté, Gilles Verdez n’a pas manqué de réagir sur le plateau de Touche pas à mon poste. « C’est une honte », a pu lâcher celui qui a immédiatement été hué par ses camarades. Avant de poursuivre : « C’est la vieille France que personne ne veut plus. Cette cérémonie, elle est indigne de nous ».
Jeudi 14 septembre, Jean Dujardin est finalement revenu sur la polémique à la faveur d’un post publié sur son compte Instagram. « Je tombe à la renverse. Je n’aurais jamais pensé que ma participation à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby déclencherait un tel déferlement de commentaires, politiques et médiatiques… « , a-t-il commencé.
“J’ai eu honte d’être Français !”
Cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de rugby : @gillesverdez donne son avis ! #TPMP pic.twitter.com/w8m0U8q5Ak
— TPMP (@TPMP) September 11, 2023
JEAN DUJARDIN CÉLÈBRE LA FRANCE
L’époux de Nathalie Péchalat, qui a illustré cette prise de parole avec un cliché de lui dans les airs, retenu par des câbles de sécurité, a continué : « On l’a voulue belle, on l’a voulue festive, on s’est amusés à l’imaginer, on s’est investis tous ensemble, bénévoles, artisans, artistes, heureux de la préparer en pensant au plaisir de tous. On a voulu célébrer notre pays, notre savoir-faire et l’histoire du rugby ».
Le comédien âgé de 51 ans est ensuite revenu sur l’esthétique années 1950 d’une cérémonie jugée désuète par les uns. Libération l’a, entre autres, qualifiée de « carte postale sépia d’une France qui sent la naphtaline ». Il a ainsi tenu à rappeler : « C’est justement en 1954 que la France fêtait sa première victoire sur les Néo-Zélandais. »
L’ESPRIT FRANÇAIS PERDURE, « N’EN DÉPLAISE À CERTAINS… «
L’ancien compagnon d’Alexandra Lamy a du reste ajouté qu’« une cérémonie d’ouverture est toujours la présentation au reste du monde du pays où se déroule l’événement fêté ». Jean Dujardin a ensuite défendu, quelque peu dépité, cet esprit français, d’après lui injustement jugé ringard ce soir-là : « Nous sommes effectivement aussi le pays du béret, de la gastronomie, de la culture, de l’éducation, n’en déplaise à certains… Le second degré que j’ai toujours aimé manier n’a pas été compris et je le regrette ».
Enfin, l’acteur oscarisé a souhaité se prémunir d’une éventuelle récupération politique de son message. Jean Dujardin a insisté sur le fait qu’il ne jouera jamais « le porte-drapeau d’aucun parti ». « Je voulais que ce soit une cérémonie d’ouverture d’esprit, de partage et de joie. Je garde cette belle émotion au chaud. Allez les Bleus », a-t-il conclu.
