Trump a autoriser le massacre des ours et loups, ainsi que leurs bébés en Alaska.

Trump a autorisé le massacre des ours et des loups, ainsi que leurs bébés en Alaska. Ils pourront être tués par hélicoptère et dans leurs tanières y compris les ours qui hibernent.

Suite à l’indignation général provoqué par de cette loi, une pétition a été lancée, et a déjà récolté un nombre important de signatures grâce à vous. Vous pouvez la signer ICI.

 

Cette nouvelle loi est effrayante/. Malheureusement, Trump a donné les pleins pouvoirs aux chasseurs d’Alaska pour traquer et tuer les ours et les ours jusque dans leur tanière pendant les périodes d’hibernation.

 

C’est officiel : depuis le 10 avril 2017, les loups et les ours pourront être à nouveau abattus en Alaska — y compris les bébés et les animaux hibernants, qui pourront être tués par hélicoptère mais aussi directement dans leurs terriers, au moment où ils sont le plus vulnérables.

 

Il ne manquait plus que la signature du président Donald Trump pour valider un texte approuvé par le Congrès… c’est désormais chose faite. Cette nouvelle loi, qui rentrera immédiatement en vigueur, fait machine arrière sur toute un ensemble de mesures mises en place aux États-Unis par l’ancien président Barack Obama concernant la régulation des pratiques de chasse de ces animaux.

 

En 2016, Barrack Obama avait pris des dispositions interdisant certaines pratiques de chasse telles que la pose de pièges, le recours à des appâts, ainsi que la chasse aérienne et la traque des ours, loups et autres coyotes dans leur tanière. Donald Trump vient de balayer ces réglementations en signant une proposition de loi autorisant ce qui vient d’être évoqué, et ce, sans exception

76.8 millions d’acres de réserves fédérales et de zones de protection concernés

 

Cette loi, poussée par des sénateurs Républicains, signe la fin de l’Alaska National Wildlife Refuges Rule, une loi mise en place par le gouvernement Obama pour interdire de tuer ces animaux sur une vaste zone protégée. La nouvelle législation permettrait non seulement de rouvrir la chasse de ces prédateurs, mais aussi d’autoriser des pratiques de chasse que de nombreux écologistes et militants pour les droits des animaux jugent cruelles et lâches, comme le fait de tuer des bébés, ou encore de tirer des animaux en train d’hiberner (donc immobiles et sans défense).

Comment peut-on qualifier de « chasse » la simple mise à mort d’un animal endormi ? Où est le « sport », là-dedans ? Des préoccupations morales qui étaient loin d’empêcher certains membres du congrès de dormir, apparemment, puisque la mesure a été approuvée à 52 voix contre 47 il y a quelques jours comme nous vous le révélions dans un article.

 

Pour l’heure, 76.8 millions d’acres de réserves fédérales et de zones de protection sont concernés par cette mesure, qui est en train d’être largement critiquée et condamnée par les franges les plus progressistes de l’opinion, et notamment par l’Humane society of the United States (HSUS), l’une des organisations de protection animale les plus importantes du monde.

 

 Ce qui vient de se produire à la maison blanche aujourd’hui devrait choquer les consciences de toutes les personnes qui aiment un tant soit peu les animaux », s’est indigné Wayne Pacelle, directeur de l’HSUS, dans un communiqué.

 

Mais cette loi aura avant tout le mérite de plaire aux électeurs : l’Alaska est en effet un des bastions les plus solides du parti Républicain et de la droite conservatrice, et les politiques de cet État savent très bien comment s’attirer les faveurs de leurs supporters en parlant « patrimoine », « droit à l’autogestion » et « chasse sportive »…

« Il faut comprendre qu’il ne s’agit pas seulement des petits ours polaires et des petits grizzlys et loups mignons qu’on voit à la télévision, il s’agit du droit des états fédéraux à gérer leurs propres ressources — et a ne pas laisser le gouvernement fédéral le faire à leur place », a rétorqué Don Young, membre de la Chambre des représentants, qui a présenté le projet de loi controversé…

 

Avant d’ajouter que, « si les Alaskains n’étaient pas satisfaits de ce genre de lois, il ne tenait qu’à eux d’arrêter de [le] réélire »Âgé de 83 ans, il est en fonction depuis 1973, et s’est fait réélire sans interruption en tant que représentant du 49e État.

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